Violences et migration (2013)

Introduction
Les violences concernent tout le monde. Elles touchent toutes les populations et couches sociales, indépendamment de la culture ou de la religion. En Belgique, un couple sur 8 vit des violences conjugales.
Certaines périodes de la vie sont propices à l’émergence ou à l’intensification des violences. La campagne « Violences conjugales : quelles ressources pour les femmes migrantes ? » lie les violences à la situation de migration.
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La campagne
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Dans un contexte de migration, la méconnaissance de la langue, l’appauvrissement dû à la déqualification professionnelle, l’isolement social placent les victimes dans une situation particulièrement compliquée et les rendent plus vulnérables aux violences conjugales.
Souvent, les femmes migrantes victimes de violences conjugales ne savent pas qu’elles ont des droits. Certaines l’apprennent trop tard pour avoir l’occasion de réagir. Beaucoup de femmes ont peur, vu la précarité de leur séjour et leur dépendance administrative vis-à-vis de leur partenaire, de quitter le domicile conjugal et de s’adresser aux services de police pour porter plainte.
Lorsque les personnes migrantes arrivent par regroupement familial, la loi belge exige 5 ans de cohabitation avant de pouvoir prétendre à un droit de séjour. Si elles quittent leur mari avant ces 5 ans, elles perdent le droit au séjour, même si elles travaillent.
Elles subissent donc une double violences : conjugale et institutionnelle.