L’adolescence n’est pas toujours un long fleuve tranquille… et parfois, en tant que parent, la situation peut sembler épuisante tant elle est remplie de challenges ! Voici 5 conseils pour apaiser les tensions et améliorer votre relation avec votre ado, qui est, ne l’oublions pas, un adulte en devenir.

Communiquer

Communiquer, c’est exprimer ce que l’on ressent, ce que l’on veut vraiment dire à son interlocuteur. Dans une communication fluide, chacun-e se sent libre de donner son point de vue, d’argumenter et d’expliquer. L’écoute est présente et s’impose comme condition à la poursuite du dialogue.

Il faut pouvoir aussi arrondir les angles et parfois reporter à plus tard, quand l’autre sera prêt, certaines choses plus difficiles à entendre.

Mais comment faire si votre adolescent-e ne vous parle plus ou juste le minimum ?
Ne vous bloquez pas par rapport à elle/lui, ne fermez pas d’emblée toutes les portes, mais respectez aussi cette mise à l’écart. Votre rôle sera de lui montrer que vous êtes toujours là pour elle/lui, disponible s’elle/il le désire.

Ecouter

Écouter signifie laisser parler celle/celui qui est en face de vous. Lui permettre de développer ses idées, de raconter son histoire, ses problèmes.

Vous lui offrez de l’espace et du temps pour lui donner l’occasion de se révéler à elle/lui-même. D’une certaine façon, vous lui dites : je m’intéresse à toi, je te prends au sérieux, tu es important-e à mes yeux.

En écoutant votre adolescent-e, vous lui donnez la preuve qu’elle/il compte pour vous, malgré les éventuelles divergences de points de vue. Si les contacts entre vous sont rares, ne laissez filer aucune opportunité. Faites passer vos propres impératifs au second plan.

Encourager

Encourager, c’est motiver, donner ou rendre confiance, ranimer le courage de votre adolescent lorsque la tâche à accomplir est longue et laborieuse.

Vous l’aidez ainsi à dépasser ses limites, à aller de l’avant.

Encourager permet de mettre en avant les potentialités, les ressources, les qualités que chacun-e possède en soi, mais que l’on perd parfois de vue ou que le doute dissimule. C’est une attitude positive qui aide à grandir ; au propre comme au figuré. Il est normal que votre ado commette des erreurs mais soyez patient, celle-ci/celui-ci est en pleine construction ! Installez, au contraire, du positif dans votre relation.

Mettre des limites

En mettant des limites à vos enfants, vous leur transmettez des valeurs. Vous leur montrez ce qui est bien ou mal. Vous leur apprenez des notions comme la tolérance, le respect des autres, les droits et privilèges de chacun, l’obéissance, l’entraide, la compréhension mutuelle…

C’est aussi une manière de leur donner des points de repère, de leur montrer ce qui est permis et ce qui ne l’est pas. Ce cadre est spécifique à chaque famille, il permet de grandir en sécurité.

Inévitablement, votre/vos enfants commettent des erreurs. Elles font partie du processus d’apprentissage. Mais ne dramatisez pas et surtout, retenez qu’une « bonne punition » est celle qui condamne l’irrespect des règles, pas son auteur. Il ne sert à rien, si ce n’est à renforcer la rancœur de l’ado, de le démolir par un jugement sans appel qui équivaudrait à un bannissement. Même si la faute est grave, elle ne mérite pas un rejet, une condamnation parentale qui aboutirait à briser les liens familiaux et à mener l’adolescent-e vers d’autres dérives.

Développer une confiance mutuelle

La confiance, c’est croire en l’autre et en ses capacités.

Montrer votre confiance fortifie et renforce la confiance que votre ado à en elle/lui. C’est aussi la/le laisser respirer, prendre la liberté nécessaire à son expérience personnelle. Elle/il pourra commettre des erreurs, c’est inévitable, mais elles sont autant d’occasions d’évoluer.

La confiance n’est pas toujours facile à établir avec un-e adolescent-e. En effet, celle que vous aviez sans doute en elle/il lorsqu’elle/il était enfant est depuis peu ébranlée par les comportements qu’elle/il adopte. Tous les changements qu’elle/il subit vous déstabilisent tous les deux. La confiance, ce n’est pas tout permettre aveuglément. Il s’agit de canaliser le comportement de l’adolescent-e, de lui montrer que vous vous préoccupez d’elle/lui, qu’elle/il est toujours sous votre autorité et votre responsabilité.

Chaque fois que possible, vous soulignerez ses qualités, ses habiletés, ce qui est vraiment positif chez lui/elle. Ne soyez pas l’« éteignoir » de ses rêves ; au contraire, encouragez-les. Donnez de l’importance à son idéal, à son désir d’être actif dans une société plus juste, plus solidaire. Remettez en question la façon dont vous le considérez. Le comportement difficile d’un-e adolescent-e exprime parfois tout simplement le besoin d’être perçu autrement par ses parents.

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Pour davantage d’informations sur la parentalité, consultez notre dossier thématique « Parentalité ».

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